Le WE dernier, je me suis rendu dans mon Auvergne natale pour participer au Half de Vichy. A noter que le full était support des championnats d’Europe, la classe.
Par quoi commencer, tant de très bons souvenirs se bousculent au portillon.
Quand je revois les photos de la course, je remarque que le temps était maussade dans les premières heures, et pourtant, lorsque je me remémore l’évènement, dans ma tête il fait beau (et ceux qui me connaissent bien savent à quel point j’exècre le mauvais temps, surtout en été où il devrait être interdit !). Une petite métaphore donc pour vous dire qu’il s’agit de mon meilleur souvenir triathlétique. 

 
Vichy est une très belle ville et les suiveurs (famille ?) y trouveront leur compte. Le site du triathlon (parc omnisport Pierre Coulon) est somptueux et intègre : de nombreuses places de parking (on se gare facilement la veille, juste avant le départ, pendant la course ce qui est très très rare), le parc à vélos, le départ, l’arrivée, les transitions, le village expo avec les dossards, un espace de gardiennage des vélos, un espace restauration, la pasta party. C’est la fameuse unité de lieux chère au patron de l’organisation.

Après cette petite introduction, voici le récit chronologique :

- samedi am : dépôt des vélos. Chaque athlète est assisté et conduit à travers le parc par un bénévole ! Celui-ci explique avec pédagogie le fonctionnement des transitions (transition bags). Le tout est très rapide, on ne se casse pas les jambes dans la file d’attente.
- Après : les préparatifs de course sont rendus difficiles à cause de progénitures surexcitées. Heureusement papi et mamie sont là pour les faire courir, soulever et jeter des trucs lourds, casser des arbres…

 
- La nuit est facilitée par l’utilisation de boules quies (fêtards dans la résidence)
- Lever tôt à 6h, bien sur c’est trop tôt et j’arrive pas à m’alimenter.
- Entrée dans le parc à 6h45 puis je regarde une bénévole gonfler mer pneus ! Comme je suis sadique je demande 9 bars:twisted: . Puis je dépose mes barres énergie sur mon vélo et je sors, y a rien d’autre à faire puisque tout le matos est dans les sacs transition. 
- Direction hall de préparation : on peut passer tranquillement sa combi à l’intérieur, assis sur une chaise et en plus y a des tables partout, on peut ranger facilement ses affaires qu’on remet à l’orga dans un sac vert prévu à cet effet
- Départ à 8h, un allé-retour dans la retenue d’allier (quasiment un pont à pont) qui n’est pas sans rappeler les prestigieuses joutes d’aviron Oxford-Cambridge. Suis dans la vague élite ! Je pars à bloc pour justifier ma présence. AU bout de 100 m, je vois de nombreuses étoiles à chaque inspiration. Il fait jour et de plus le ciel est couvert. Ce sont donc des étoiles que je suis seul à voir. Je divise ma vitesse par 2. Je trouve mon rythme après 1000m mais je suis déjà limite Hypo. Sortie en 35’, pile dans le tableau de marche tout de même.
- La transition se passe bien. Je m’assois sur un banc et une hôtesse range ma combi.
Je rate la montée sur le vélo, une chaussure explose et se retrouve du côté gauche de la route alors que je suis côté droit. Impossible de la récupérer, de nombreux triathlètes passent au milieu ! Heureusement une spectatrice enjambe une barrière et réussit après un superbe slalom à me rapporter cette chaussure. Merci à elle ! Bilan 2’ perdues sur le temps vélo. Suis pas à une minute près d’habitude mais là j’aimerais bien titiller les 5h alors çà m’embête un peu sur le moment.
Bon je pars pas trop vite et surtout je commence par m’alimenter. IL fait malheureusement très frais. La perspective de fringale s’éloigne et je me mets en position. Les 45 1ers km sont assez faciles et effectués à 38-39 de moyenne, vent dans le dos. Le retour est piégeux, le vent est fort et il n’y a pas d’abri, de plus la route tape pas mal sur la fin. De nombreux gars prennent des cartons pour drafting. Cà rigole pas. Parcours bouclé en 2h 35, c’est toujours bon pour le tableau de marche. J’entre dans le parc et jette mon vélo à un bénévole, çà libère.
Transition 2 sans problème, une hôtesse finit de me déshabiller. Il parait que certains se sont fait enfiler leurs chaussettes complètement à poil !

C’est parti pour la cap ! 2 tours de 10,5 tracés dans le parc omnisport et de l’autre côté de l’allier (on traverse sur les 2 grands ponts habillés des drapeaux nationaux, c’est New York !) sur le quai (piste cyclable très verte). C’est un parcours magnifique essentiellement plat sur allées en terre battue, c’est top confort et les appuis sont très stables. On tourne constamment autour du site et les suiveurs peuvent voir les coureurs 4 ou 5 fois par tour. A l’issue de chaque tour, on passe dans l’arène d’arrivée, çà relance avec les fameux speakers fous. Je boucle le premier 10,5 avec aisance et je pense pouvoir accélérer. L’objectif des 5 h est toujours accessible. Au km 12 (tous les km sont indiqués !), tout se grippe, les genoux lâchent à moitié, les mollets complètement. Des douleurs au diaphragme compètent le tout ! Suis obligé de marcher. Je finis en grande difficulté avec le style d’un embrunman qui arrive à minuit. C’est cuit pour les 5h mais bon çà fait une excuse pour revenir ! J’arrive dans l’arène et mes enfants font irruption sur le tapis rouge, suis bien obligé de les remorquer. Du coup je suis déconcentré et je passe tout droit comme si je repartais pour une 3ème boucle ! Heureusement les speakers me hurlent dessus et je redresse le cap. 2 coureurs en profitent cependant pour me passer lâchement devant. Le tour des arènes est triomphal, on est mitraillé par les photographes et chaque triathlète est filmé. 138ème en 5h05
Je suis ensuite canalisé vers le hall de récupération ou nous attend notre équipement d’après course. Un peu refroidi, j’ai apprécié de pouvoir enfiler des habits secs. Surprise, un buffet gargantuesque nous attend avec taboulet, salade piémontaise, fruits secs, brownees, melon, pastèque, chocolat, toutes sortes de boissons. De plus un stand fait cuire des crêpes en continu ! Il y aussi un espace kiné/ostéo bien sur. De plus on reçoit une magnifique médaille (et pourtant j’en ai rien à fiche d’une médaille) et un T-shirt de finisher très stylisé.
A la sortie du hall, il y a un gars qui fait signer des autographes. C’est bien la 1ère fois de ma vie que je signe un autographe…Il doit s’agir d’un membre de l’orga en civil pour nous faire croire qu’on est des stars.
Enfin, pour récupérer le matériel au parc, j’arrive en montrant mon dossard et un bénévole se charge de récupérer toutes mes affaires sans que j’ai à faire un mètre. En plus il me félicite, c’est incroyable.
En résumé, j’ai bien aimé (une fois n’est pas coutume) cette grosse orga qui fait tout pour coucouner le triathlète.

Et si on trouve mon récit peu impartial du fait de mes origines géographiques, on peut se reporter au forum de trionline consacré à ce sujet : les seules critiques concernent la météo (l’orga n’a rien à voir) et les arbitres trop sévères/ drafting (idem).
Pour le reste, l’épreuve est plébiscitée et les bénévoles portées au pinacle. 

En plus il parait qu’un format M est en projet pour l’année prochaine….

Avec un peu de retard mon CR :

Le deuxième et dernier triathlon de l’année pour moi, j’y arrive avec un d’appréhension car j’ai recommencé à trottiner que depuis début septembre avec environ 5/6 entrainements sur le mois…En course à pied cela risque de faire un peu court …

Arrivée dans le parc régional du Verdon sur les coups de 12h le samedi, juste bien pour chercher un restaurant avec terrasse sous un soleil radieux et une température de 23°.

Voir ci-dessous le village de Moustiers, pittoresque mais un repère à touristes et commerçants pas bien aimables…

On n’a pas fait 9h de voitures pour laisser le vélo dans la chambre d’hôtel donc on décide d’aller au retrait des dossards à environs 24 km A/R en longeant le lac donc un profil assez plat. Une fois tatoué et les dossards retirés on rentre, mais en route l’envie de rallonger la sortie vélo se fait vite ressentir… On part donc faire la boucle de 25km qui monte vers un beau petit village (Aiguine) où l’on surplombe le lac de Ste Croix et son eau turquoise.

En montant, nous croisons Philippe avec son copain qui profitent également du beau temps pour reconnaitre le parcours et quel parcours !!

Le matin, je retrouve Philippe dans le parc à vélo nous avons les places l’un en face de l’autre, sympa, malgré nos inscriptions individuelles ils ont regroupé les clubs…

L’eau est annoncée à 19.7°, plate pas de vent, le top pour aller nager (avec la combi bien sur).

D’après l’œil expérimenté de Philippe, il n’y a pas les 2000m annoncés, pour ma part sans lunettes, les bouées me semblent bien assez loin ! Finalement au GPS de mon copain, il y aura bien 2000m….voir 2100 mais c’est probablement le manque de ligne d’eau !

Le top départ est donné, j’ai des soucis avec une lunette qui prend l’eau, je la vide 3 fois avant de laisser tomber et nager avec une lunette pleine d’eau… avec 2 yeux, je ne vois pas grand-chose …mais avec 1 œil…pas top… heureusement qu’il y a avait les montgolfières ! surtout celle sur la plage.

Après un bonne ½ heures dans l’eau je retrouve Philippe dans le parc à vélo en train de se changer tranquillement, je repars avant lui (super transition steph !). A mi parc à vélo, je m’aperçois que j’ai oublié mon porte dossard…dommage pour la super transition !

Demi tour et je repars après Philippe, à  la sortie du village je retombe sur Phillipe qui a joué au petit poucet avec son bidon de matos de réparation vélo…

On repart ensemble pour commencer la 1° coté, là où nous nous sommes croisés la veille.

Puis petit à petit, je passe devant et me détache dans la 1° cote mais des wagons de coureurs nous passent, retour sur le village de départ puis direction Moustiers avant d’enchainer une cote de 2km avec des pourcentage de l’ordre de 16 % !! Ensuite on file sur un léger faux plat descendant + petit vent dans le dos, au travers des champs de lavande c’est génial !! Les places commencent à se stabiliser et il y a de moins en moins de doubleurs… Un passage où l’on domine le lac sur notre gauche

 puis une forte descente, un passage sur le pont qui surplombe le barrage

Ensuite c’est la montée vers Baudinard en aller retour c’est assez sympa de voir ceux qui nous précède et au retour ceux qui sont derrière, on se dit qu’il ne faut pas mollir sous peine d’être mangé par le peloton…..

Puis viens un secteur assez plat avant de rejoindre la dernière difficulté du vélo avec un faux plat montant que le copain de Philippe nous a décrit comme « très dur ». Heureusement il y a un léger vent dans le dos et le faux plat passe bien ensuite demi tour donc vent de face et descente vers le village pendant 15 km, je suis en forme et double nombre de coureurs dont un des copain avec qui je suis venu !

Retour au parc à vélo après 90 km et 1500 D+, pas de Philippe, cette fois ci. C’est l’heure de vérité et le saut dans l’inconnu pour ma part même si je reste assez positif car le parcours est annoncé comme « trailisant ». En effet après environ 500m de bitume, on tourne et directement une descente dans la caillasse, super ! Il y a déjà 2 coureurs en chausson de danse quasiment à l’arrêt pour regarder où poser les pieds ! Ca me regonfle le moral et je me dit que je vais essayer de gérer jusqu’au 10 ° km puis si je suis bien il sera temps d’accélérer. Au retour de la 1° boucle (14 km) je croise Philippe, nous n’avons qu’environ 2 à 3 km d’écart.

Je suis content, je n’ai aucune douleur au tendon et je me décide à accélérer et de tout donner sur un terrain qui m’est favorable ! Je double de plus en plus de coureurs qui marchent ou s’occupent de leurs crampes…. C’est bon pour le classement tout ça !

Au total nous aurons quand même fait 20 km et 600 de D+.

Tout cela avec un temps superbe, une organisation au top (surtout pour une 1° édition) beaucoup de bénévoles, les routes très bien sécurisées…

J’ai découvert le dieu vivant du tri longue distance… M Zamora, dans l’aire d’arrivée, très abordable avec le maillot finisher de la course (tanpis pour ces sponsors) il a signé des dizaines d’autographes et fait des photos…vraiment sympa !

En ce début de mois d’octobre, il y a un évènement à ne pas manquer à Rambouillet. Soit pour terminer l’année l’année avec un dernier « objectif », soit pour se lancer un « challenge » entre collègues de travail ou de club, ou soit pour découvrir et  attraper le virus du triathlon et se motiver à s’entrainer toute la saison pour revenir plus fort l’année prochaine.

Cet évènement, vous l’aurez compris, c’est le triathlon promo de Rambouillet qui avait lieu le week-end dernier, le dimanche 7 octobre 2012.

Et par chance, la météo nous a accordé quelques heures de répits pour profiter de cette journée sans aucune goutte de pluie et même quelques rayons de soleil dans la matinée.

La course a donc pu se dérouler au « sec » avec il est vrai une route encore humide pour les premiers concurrents à s’élancer.

Pour en revenir au côté sportif, 315 inscrits, 27 non-partants et 7 abandons, soit 272 classés à l’arrivée.

Et pour la 4^ème année consécutive, c’est David BOQUET qui remporte cette édition 2012, suivi de près par Nicolas MAUCOURT et Pierre AESCHLIMANN. A l’arrivée du vélo, rien n’était encore joué mais les écarts se sont creusés sur la partie pédestre à l’avantage de David.

Chez les féminines, c’est Véronique ANDRIEUX qui gagne avec une confortable avance de 3 minutes.

Voici les résultats détaillés avec les temps intermédiaires :

RESULTATS DETAILLES

Ainsi que les résultats des triathlètes du club :

Bravo à tous et merci à tous les bénévoles.

Jérôme 

éric est parti sur le Natureman où il était photographe officiel

nous avons fait ce que l'on a pû j'espère que cela vous plaira

Retour sur le trail du Sancy / Mont-dore qui s'est déroulé le dimanche 22 Janvier 2012.

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. Ce fût particulièrement le cas concernant la météo de cette édition 2012.

Cette année, pas aussi froid, ni aussi enneigé que l'édition 2011. Les températures étaient plus douces mais la neige a laissé place à la bruine et au vent. Et la pluie tombée toute la semaine a rendu le parcours très très boueux.

Environ 1200 trailers, dont de nombreux Franciliens, sont au départ avec la possibilité au 10ème kilomètre de choisir de faire la boucle de 20 ou 30 kilomètres.

Sur les conseils de Stéphane, nous avons tous décidé de faire le 30 km.

Le départ fût un peu rapide dans le centre du Mont-dore, mais rapidement la première montée dans la boue a étiré le peloton.

Ce sont Stéphane et Véronique qui passeront les premiers cette montée et resteront ensemble jusqu'au ravitaillement du 17 ème kilomètre où je rattrappe Véronique qui est quatrième féminine . Stéphane n'est pas loin devant, Charles et Marie ne sont pas loin derrière puis un peu plus loin Bruno..

Le passage sur le plateau à 1500m d'altitude à Puy Loup fut particulièrement dantesque et la bruine conjuguée au vent et au brouillard ont rendu cette portion difficile.

Il reste encore de temps en temps queqlques franchissements de passages enneigés.

La boue rend les descentes glissantes et il est difficile de contrôler ses appuis. C'est l'occasion, en prenant quelques risques, de doubler des concurrents. C'est ce que je fais pour doubler stéphane vers le 24ème km.

Véronique restera à la 4ème place du classement féminin mais sera récompensée sur le podium.

Les résultats:

Une semaine après, retour sur ce fameux 15 Août, date du triathlon d'Embrun.

Cette année nous étions 5 à participer à l'Embrunman et 7 à prendre le départ du triathlon CD quelques minutes après le départ du longue distance.

Pour nombreux d'entres nous, c'était une première. Participer à un triathlon mythique dans un cadre manifique et encadré par de nombreux bénévoles très chaleureux.

Ce fût aussi l'occasion de se retrouver à l'occasion de nos vacances respectives passées dans la région d'Embrun.

Après quelques sorties vélo durant la semaine précédente en reconnaissance du parcours, tout le monde est d'accord pour souligner les difficultés des parcours tant sur le CD que sur l'embrunman.

Après une pasta party conviviale organisée au camping la veille de la course, la nuit orageuse fût de courte durée. Départ matinal oblige.

C'est une des particularités de cette course, le départ en natation a lieu de nuit, à 6h du matin.

Concernant l'épreuve CD tous les rambolitains ont eu la joie de franchir la ligne d'arrivée.

Voici les résultats :

Triathlon CD Embrun (1,5km/44km/10km) :

Malheureusement, sur le LD, ce ne fût pas le cas.

Laurent à d'abord dû abandonner après une vingtaine de kilomètres à vélo suite à une chute. Ce qui lui a valu un baptême d'hélico vers l'hopital de Gap. Il s'en sort tout de même sans trop de dégats, malgré une luxation de l'épaule. Mais cela aurait pû être pire. 

Quant à Jean-Pat, il abandonne après 23 km de course-à-pied suite à des problèmes gastriques. Mais après une perfusion sous la tente des secours tout est rentré dans l'ordre. Mais hélas c'était trop tard.

Nous sommes quand même trois finishers à avoir été à bout des 3,8 km de natation, 188 km de vélo et 42 km de course-à-pied.

Voici les résultats : 

Triathlon LD Embrun (3,8km/188km/42km):

Bravo à tous pour ces performances.